Régis Descott, Pavillon 38 (2007)

Suzanne Lohmann a bâti une carrière de spécialiste à l’UMD, un hôpital psychiatrique, jusqu’au jour où l’un de ses patients, appellé Dante, se retrouve dans l’hôpital pour avoir sexuellement agressé une jeune femme. Ce patient devient la préoccupation majeure du Dr Lohmann : il entre dans de terrifiants délires à propos d’un serpent qui le pousserait à agresser des femmes. Pourtant, Suzanne décide de libérer Dante qui, après avoir passé quelques temps dans l’hôpital, réagit positivement et semble « normal ». Or, à la sortie de Dante, un nouveau cadavre de jeune femme est retrouvé. Tout porte à croire que Dante est coupable, ce qui tourmente donc la vie professionnelle du Docteur qui, elle, est certaine de l’innocence de son ancien patient et qui décide donc d’aider la police pour prouver l’innocence de Dante, aidée par un journaliste pistant des tueurs en séries. Tous deux partiront pour une folle aventure car, comme l’affirme Suzanne : « Dehors, les fous n’ont pas de camisoles ».

Ce roman est très intéressant puisque, dès les premières pages, le lecteur est tout de suite plongé dans l’intrigue et plus il avance dans la lecture, plus l’identification au personnage principal, qui est le docteur Lohmann, est possible. En effet, elle est narratrice de son histoire et raconte donc ses problèmes professionnels mais également personnels. J’ai donc été attendrie par son histoire et sa façon de la raconter. C’est également un récit bouleversant qui retrace l’histoire d’un personnage malade psychologiquement et qui peut nous ouvrir les yeux sur ce qu’un enfant peut inventer pour se protéger des moqueries. Regis Descott a réussi à faire de son roman une histoire palpitante qui reste pleine de suspense jusqu'à la dernière page. La lecture de ce roman est donc un bon moment malgré certains passages, notamment lors des homicides de Dante qui, d’après moi, étaient peut-être un peu trop riches en détails.

Cloé COUR-THERY (seconde C)